Lui c’est Samuel,
Nous avons discuté quelques jours de manière virtuelle, le
courant passait plutôt bien.
On parle série, travail, le quotidien. Rien d’extraordinaire
en soit. Mais rien de graveleux, la conversation reste propre.
Il y a tout de même quelques petites allusions coquines,
mais légère.
Il évoque par exemple le fait qu’il aime les femmes en
talon.
Je lui montre une photo un peu osée de mes jambes en talon.
Il me répond par une photo de lui torse nue, très soft, bien
prise.
Et ça en reste là pour les échanges coquins.
Il a envie de me voir.
Je ne suis pas contre
Connaissant les hommes, je tiens à lui préciser qu’il ne s’imagine
pas forcement couché avec moi le 1er soir.
Nous ne sommes pas sûr de nous plaire et j’ai les anglais
qui batailles encore dans mon utérus.
Il me rassure, il me dit que l’idée est de boire un verre,
et que si une envie réciproque se fait ressentir, nous aviserons.
Depuis que je suis célibataire, j’ai rencontré plusieurs
hommes. Je commence à les connaitre ces chauds lapins.
Tous parlent très
rapidement, facilement de sexe. Tous s’engouffrent dans la brèche dès que j’aborde
le sujet.
Mais je maîtrise. Mais je les maîtrise.
La plupart ont tous une grande gueule, joue les bonshommes
avides de plan cul à gogo.
La plupart sont en réalité des canards, un peu timide, qui n’osent
pas faire le 1er pas.
Je vais donc à ce rendez-vous sans crainte.
Je me ponponne comme à mon habitude.
Je mets des talons, des faux cils, je prends une bouteille
de Quincy.
J’arrive dans sa rue.
Je ne suis pas très douée pour les créneaux, mais comme pour
la blague il c’était proposé de le faire à ma place, je l’appel pour qu’il me
rejoigne.
Il arrive, je le vois au bout de la rue.
Il arrive, je vois un beau garçon.
Il prend ma place au volant.
Je monte à ses côtés dans ma voiture, pensant qu’il va faire
le créneau.
Mais non, il se met à conduire étrangement.
Il prend un sens interdit en marche arrière pour aller garer
ma voiture
Il ne roule pas droit
J’apprends qu’il n’a pas conduit de voiture depuis 10 ans.
Il a déjà sa main sur ma cuisse qui remonte.
Je ne dis rien
Je prends ça comme un signe que physiquement c’est validé je
lui plais.
Je le suis dans la rue tant bien que mal avec mes talons. Il
est très collé à moi, trouve la moindre occasion pour passer ses mains sur mon
corps.
Oup’s pardon madame j’ai touché vos fesses.
Je ne relève pas plus que ça, et évite autant que je peux
ces gestes quelques peu déplacé.
J’arrive dans son appartement, j’ai mon sac à main sur l’épaule
un autre sac avec la bouteille sur l’autre.
J’ai à peine le temps de voir à quoi ressemble son salon, qu’il
me plaque contre le mur de son entré pour m’embrasser.
A pleine bouche.
Je réponds à son bisou, mais en le minimisant autant que je
peux, et en lui rappelant une 1ère fois que je viens d’arriver. Que
j’aimerai poser mes affaires, sortir ma bouteille de vin.
Je lui donne la bouteille
Il se dirige dans la cuisine
Je le suis pour visiter.
Il pose la bouteille s’approche de moi et me plaque à
nouveau contre le mur de la cuisine pour m’embrasser.
Je l’embrasse aussi, mais très vite le repousse par les
épaules, en lui disant bien « Tu es un sauvage. On avait dit qu’on buvait
un verre ».
Je le laisse déboucher la bouteille, et retourne dans le
salon.
Il n’a pas un salon classique, mais un grand tatami plein de
coussin.
Il pose les 2 verres et la bouteille dessus.
Je m’apprête à vouloir m’installer, mais en talon je n’ai
pas beaucoup d’équilibre.
Je trébuche
Il me rattrape mais en profite pour bien m’agripper, m’attraper
les fesses, m’embrasser goulument.
De manière brusque, à me faire mal.
Il prend ma main pour la mettre à son entre jambe et me
faire sentir son érection
Je l’arrête pour enlever mes talons.
Je suis debout pour les enlever
Je perds un peu l’équilibre et tombe sur le tatami
Un coussin dans le dos
Je me fais mal
Je ne suis pas dans une bonne position
Mais pas le temps de se relever, je me retrouve avec cet
homme sur moi qui me touche partout m’agrippe m’embrasse.
Toujours très brusquement.
J’arrive à le calmer pour boire un verre.
Je me mets en tailleur, prends mon verre.
J’essaie de respirer et 1000 idées me viennent en tête.
Je sais que si je reste là je vais passer à la casserole. Qu’est-ce
que je fais ? Je pars ? Je reste ? Je lui mets les points sur
les I ? Je le laisse faire ? ….
Ce qui se passe ne me convient pas. Il va trop vite. Il est
brusque. Il n’y a que mon cul qui l’interesse.
Bon. Il est beau garçon. J’en ai connu d’autre.
Je n’ai pas le temps de finir de penser, que je suis déjà
allongé.
Il me soulève ma robe jusqu’à ce qu’elle recouvre mon
visage.
Il tire sur mon soutien-gorge pour laisser mes seins sortir.
J’entends une couture qui craque.
Ses mains sont trop ferme ce n’est pas agréable.
A partir de là, je me dis que je peux essayer, moi, de lui
montrer que j’attends de la douceur.
A partir de là, je me dis qu’il faut que je me laisse faire
et que plus vite ce sera finit mieux ce sera.
Je lui déboutonne sa chemise, doucement, un bisou sur le
torse entre chaque bouton.
Mais pendant ce temps, il frotte sont entre jambe contre la
mieux très fortement. Pour que je le sente.
Il se colle très fortement contre moi, je peux à peine
bouger.
Je commence à avoir un peu peur
Il passe ses mains dans ma culotte, sans l’enlever.
Il essaie de me titiller le clitoris, mais trop violement, je
suis sec, une fois de plus ça fait mal.
Il finit par me mettre des doigts dans le vagin. Je ne sais
pas trop ce que ça va donner car j’ai encore mes règles.
Il en sort 2 doigts et me les mets dans la bouche en me
disant « c’est bon ce petit goût » et avec un regard très effrayant.
Je n’ai pas le temps de vraiment comprendre ce qui se passe,
et une fois les doigts sortis de ma bouche, j’y vois des traces de sang …
Il remet ces doigts, avec toujours son poids sur moi.
Par moment c’est presque agréable, mais ça ne dure pas.
Je lui demande d’enlever ma culotte car au vu de ses gestes,
elle me gêne.
Il s’y refuse, il aime bien.
Je ne suis pas bien, je ne sais pas quoi faire.
Plusieurs fois je lui ai dit que j’avais mal, je lui ai
demandé d’aller doucement.
Mais il n’a pas l’air de connaître le sens du terme
doucement.
Il finit par enlever son pantalon, baisser son boxer
Et se frotter encore et encore contre moi en m’embrassant à
pleine bouche, je ne peux plus dire un mot
Entre 2 j’arrive à lui glisser de mettre une capote, parce
que là il est sur le point de rentrer tel qu’il est.
Il me dit « oui oui quand ce sera le moment »
Mais il continue et ça rentre !
De pas de beaucoup à priori. Mais je le sens passé, je suis
sec et il est bien membré.
J’ai un petit déclic et je le repousse.
Je le mets à genoux je me mets à genoux, mais très vite il
me baisse la tête pour que je le suce sans que j’ai le temps de dire un mot.
Complétement décontenancée je m’exécute.
Il donne des coups de reins dans ma bouche, c’est désagréable,
je déteste ça.
Je relève la tête, il s’allonge et me fais tomber sur lui
pour que je continue.
J’essaie d’y aller tout doucement réduire le rythme
Mais il m’attrape les cheveux et secoue ma tête comme si j’étais
un jouet.
Et là, je profite d’être physiquement sur lui pour me
relever, sortir du tatami et lui dire « ça va pas être possible, je ne
peux pas, pas comme ça »
Il ne dit plus un mot.
Depuis le départ il ne réalisait rien.
Je remets mes vêtements
Il me propose de me poser, de prendre un verre.
Je suis assise sur le bord du tatami, on discute je lui
explique que je le trouve trop violent, qu’il me saute dessus, que ça ne me
convient pas.
Il essaie de parler de la pluie et du beau temps, mais en me
caressante la cuisse les bras, en essayant de m’embrasser en sortant sa langue
sous mon nez.
Trop c’est trop, je mets mes chaussures je prends mes
affaires et je m’en vais.
Il me suit à la porte d’entrée pour me l’ouvrir. Et essaie à
nouveau de m’embrasser. J’évite et je pars.
J’arrive dans ma voiture, et là je m’effondre.
Je pleure, j’ai du mal à respirer je ne suis pas bien …
J’ai quelques proches aux téléphones en rentrant chez moi.
Heureusement.
Mais mon corps me fait comprendre que c’est une agression.
J’ai mal à la tête, au dos, au ventre.
Je finis par aller me coucher, sans ne plus savoir quoi
penser vraiment de tout ça.